BUIGUINE, de Guy DESLAURIERS
 
   
 
       
       
 

Cinéma / fiction
BIGUINE
De Guy Deslauriers
En présence du réalisateur
Tout public à partir de 9 ans / Durée 1h30

Avec : Micheline Mona, Max Télèphe
Production : France Ô et Kreol Productions
Distribution : Kreol Productions

Vendredi 26 novembre 2010
à 9h30, 14h30 & 19h00
Théâtre L'Astronef
118 Chemin de Mimet
13015 Marseille

Vendredi 3 décembre 2010 à 21h00
Cinéma Le Comoedia
Centre Culturel
Rue Paul Vaillant
13140 MIRAMAS

 
   
© Kréol Productions
 
       
 
Synopsis
En Martinique, à la fi n du XIXe siècle. Abandonnant la plantation dans laquelle ils travaillent, Hermansia et Tiquitaque, un couple de musiciens, décident de s’installer à Saint- Pierre. La ville est alors le phare culturel des Caraïbes. Nos héros ont l’intention d’y vivre de leur musique. Mais ils vont vite déchanter. Là-bas, on ne s’intéresse qu’à la musique occidentale et on rejette leur «folklore» de plantation. Commencera alors une longue dérive pendant laquelle ils feront l’apprentissage de ces nouveaux sons venus d’ailleurs.
 
       
 
Un hommage à Saint-Pierre et à la biguine
Avec Biguine, le réalisateur Guy Deslauriers rend à la fois hommage à la capitale de la Martinique, Saint-Pierre, et à ses anciennes biguines. Il explique : «Malgré les gravures et lesévocations que nous connaissons tous, la ville de Saint-Pierre demeure encore un mystère.
Quelles étaient ses couleurs ? Ses odeurs ? La vie des grandes et des petites rues ? Les gens, leurs histoires ?... Paradoxalement, ce ne sont pas les images qui m’ont fait rêver d’elle, mais les chansons, et plus spécialement : les biguines d’antan... Il y a dans les biguines anciennes toute l’âme de Saint-Pierre, sa joie, sa gouaille, ses danses, ses histoires populaires, ses silhouettes pimentées, les anecdotes de toutes natures, et surtout l’esprit d’avant-volcan...
S’il subsiste un patrimoine qui nous viendrait de cette ville, il est à mon avis musical. C’est pourquoi j’ai pris un grand plaisir à tenter une évocation de ce mystère urbain en l’associant à un autre mystère : celui de l’apparition de la biguine...» National de la danse (prêt de studio), du conservatoire du 14ème arrt de Paris et de la Mairie du 14ème arrt de Paris
 
       
 
Né le 12 novembre 1958, Guy Deslauriers, passionné de cinéma, effectue pendant ses études secondaires (baccalauréat A5, et licence de lettres mdernes) de nombreux stages de cinéma à Fort-de- France en Martinique.
En 1982, il est stagiaire à la mise en scène pour le fi lm Rue Cases Nègres d’Euzhan Palcy.
Installé à Paris en 1983, il est assistant-réalisateur jusqu’en 1988, date à laquelle il réalise son premier court-métrage, Quiproquo.
Depuis Guy Deslauriers a réalisé plusieurs documentaires pour la télévision dont Edouard Glissant, portrait d’écrivain.
L’Exil du roi Béhanzin, son premier long-métrage, évoquant la guerre impitoyable qui opposa de 1890 à 1894 l’armée coloniale française et le jeune Ahydjéré Behanzin, roi et dieu vivant du Dahomey, a été sélectionné dans de nombreux festivals internationaux et a obtenu plusieurs prix.
Son film Passage du milieu, qui traite de l’esclavage, a été présenté dans plusieurs festivals (Toronto, Sundance).
 
       
 

Assistant réalisateur
Rue cases nègres
Stand de tir
Le Caviar rouge
Chronique d’une mort annoncée
Equateur
Plaisir d’Amour

Réalisations
Biguine (long-métrage, 2004)
La Tragédie de la Mangrove (documentaire, 2001)
Passage du Milieu (long-métrage documentaire-fiction, 2000)
Edouard Glissant – 1 Siècle d’Ecrivains (documentaire, 1996)
Femmes-Solitude (documentaire, 1995)
L’Exil du Roi Béhanzin (long-métrage, 1994)
Les Oubliés de la Liberté (fiction, 1993)
Quiproquo (court-métrage, 1987)
Sorciers (documentaire, 1993)